Les systèmes photovoltaïques n'impactent pas l’environnement lorsqu'ils produisent de l'électricité. Cependant leur bilan énergétique tient compte de l'énergie nécessaire pour les produire et les traiter en fin de vie. L’énergie produite compense-t-elle cette énergie grise solaire ? Oui et en quelques années seulement.
Les systèmes photovoltaïques n'impactent pas l’environnement lorsqu'ils produisent de l'électricité. Cependant leur bilan énergétique tient compte de l'énergie nécessaire pour les produire et les Le temps de retour énergétique
Il correspond à la durée qu'il faut à un système photovoltaïque pour produire autant d’énergie qu’il en a fallu pour sa fabrication, son entretien et son recyclage. En France, le temps de retour énergétique d'une installation photovoltaïque est en moyenne de 2 à 3 ans. Cette durée peut varier de 1 à 10 ans selon la technologie, le type de cellules, ainsi que le mode et le lieu d’installation. En revanche, le lieu de production a peu d'incidence.
Afin de mesurer l'impact, tout ce qui entre et sort du système est répertorié et réparti dans des catégories : demande en énergie primaire, utilisation de ressources non renouvelables, gaz à effet de serre, santé humaine, écosystèmes...
La production du silicium solaire est très énergivore mais elle n'est pas la seule. Les onduleurs ont un impact important dû à l’électronique et aux métaux utilisés pour les boîtiers. La production d’aluminium est énergivore et génère des émissions de gaz à effet de serre mais l’amélioration des procédés de raffinage et la diminution de l’épaisseur des cellules peut réduire cet impact. L’argent présente quant à lui un taux de récupération et de recyclage élevé.
Parmi les substances dangereuses, le plomb est présent dans les soudures ou contacts électriques des cellules. Le brome, quant à lui se trouve dans les matières plastiques de l’onduleur. D’autres matériaux ne sont pas valorisables en fin de vie ou présentent des ressources limitées. C’est le cas de l’EVA ou du Tedlar. Enfin, de nombreux composés chimiques rejettent des polluants dans l’eau ou l’air. En Europe, des systèmes de traitement sont mis en place sur les lieux de fabrication pour éviter tout rejet dans la nature.
La faible utilisation de semi-conducteurs, le recours aux matériaux recyclables, le remplacement de certains métaux et surtout l'amélioration des technologies diminuent le temps de retour énergétique. Les technologies de 2e génération comme les cellules de silicium en couche mince enregistrent déjà une baisse du temps de retour énergétique de presque un an.
Dans la mesure où les technologies ne cessent de s'améliorer, l’impact sur l'environnement diminue tandis que le rendement des cellules augmente. Avec une durée de vie estimée à 30 ans, et un remboursement énergétique moyen de 1 à 4 ans, la production photovoltaïque est jusqu'à plus de 90% non polluante.
Le choix des panneaux solaires est essentiel
Ils doivent être performants et fiables. Sur le marché, la Chine est leader : en 2012, 80% des panneaux solaires installés en Europe étaient d’origine chinoise. Et pour cause, leur tarif est imbattable (environ 30% moins). Si les panneaux chinois ne sont pas chers, leur prix ne représente toutefois qu’un quart du coût global d’une installation photovoltaïque qui compte la pose, le raccordement et les autres matériaux...
Certains panneaux solaires chinois sont très compétitifs et performants. Cependant, pour limiter les problèmes de sécurité, d’étanchéité ou de faible rendement, mieux vaut choisir des entreprises certifiées QualiSol et s'orienter vers la marque française collective AQPV attribuée aux panneaux. De plus, vous soutenez la filière photovoltaïque française face à la concurrence chinoise.
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