Une installation photovoltaïque produit de l’électricité proportionnellement à la quantité de soleil reçue. L’orientation et l’inclinaison des panneaux solaires doit être bien pensée pour qu’ils reçoivent le maximum de rayons du soleil. Optimiser le rendement de son kit photovoltaïque autonome passe par bien connaître son ensoleillement. Le gisement solaire du site de son habitation dépend de plusieurs facteurs qu’il convient d’étudier.
AU SOMMAIRE DE NOTRE DOSSIER
Installer sa centrale photovoltaïque soi-même – introduction
1 – Une installation photovoltaïque autonome ou raccordée au réseau d’ERDF ?
2 – Calculer ses besoins en énergie pour l'installation d'un kit solaire
3 – Connaître son ensoleillement
4 – Calculer la surface de panneaux solaires nécessaire
5 – Choisir la technologie du panneau photovoltaïque
6 – Quel type d’installation solaire ?
7 – L’installation de la centrale photovoltaïque
8 – Le raccordement au réseau et le rachat de mon électricité
9 – Toutes les démarches administratives
L’emplacement du kit solaire autonome
Plus les rayons du soleil frappent perpendiculairement les panneaux photovoltaïques, plus leur rendement est meilleur. Il convient donc d’orienter les panneaux dans la direction où les rayons se rapprochent le plus possible de la perpendiculaire. Or, pendant la journée, le soleil se lève à l’est pour se coucher à l’ouest. De plus sa position dans le ciel est fonction de la latitude de l’emplacement des panneaux solaires : sa hauteur dans le ciel varie au cours de l’année.
Ces données sont fournies dans des abaques, plusieurs logiciels en accès libre les fournissent, à partir de la position géographique de la future installation photovoltaïque. Il faut donc prendre en compte la mobilité du soleil au cours de la journée mais aussi au cours de l’année.
Le gisement solaire est le facteur le plus important pour produire sa propre électricité avec son kit photovoltaïque
La quantité d’énergie reçue sur le lieu de l’installation photovoltaïque conditionne directement la rentabilité du kit énergie solaire. L’irradiation s’exprime en kWh/m².jour, et est définie comme la quantité d’énergie disponible par mètre carré par jour. Ces valeurs sont généralement fournies comme moyennes mensuelles.
Elles sont disponibles sur plusieurs sites (l’INES fournit plusieurs sources fiables), et calculées à partir d’historiques de données météorologiques. L’irradiation est plus importante à Marseille qu’à Paris.
Carte du gisement solaire en France :
Production électrique moyenne attendue dans les conditions optimales d’implantation pour un système photovoltaïque d'1 kW avec des modules multicristallins standards, en fonction de la localisation géographique de l’installation.
Source : ADEME
Il est évident qu’en été la quantité d’énergie reçue est bien plus importante qu’en hiver. Mais le kit solaire autonome devra être dimensionné pour suffire aux besoins en énergie du site isolé autant en hiver qu’en été.
Les données météorologiques doivent être prises en compte pour évaluer la rentabilité de son installation photovoltaïque
Le climat a aussi une influence sur le choix de la position de son kit photovoltaïque. En effet, un panneau photovoltaïque fonctionne dans des conditions optimales. Il convient d’étudier les données météorologiques locales : le nombre de jours d’ensoleillement, la couverture nuageuse, la température. Ces données sont aussi fournies de manière générale en moyenne mensuelle. Le dimensionnement de l’installation solaire autonome doit bien tenir compte que pendant plusieurs jours à la suite, le soleil peut ne pas percer les nuages. Cependant, l’énergie stockée dans les batteries devra être suffisante pour répondre aux besoins en énergie du site isolé.
L’ensoleillement de son lieu d’habitation est le facteur primordial à considérer au moment d’installer son kit photovoltaïque autonome, mais il est indispensable de prendre en compte la localisation ainsi que la météorologie afin d’optimiser au mieux cette ressource.