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Fonte du Pergélisol : les cratères gazeux de Sibérie se multiplient

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cratère de sibérie

 

Si le réchauffement climatique ne vous émeut pas franchement, c’est probablement du au fait qu’il est « invisible » à l’œil du commun des mortels, du moins invisible dans votre vie de tous les jours. Il vous suffit maintenant de voyager jusqu’en Sibérie pour en avoir la preuve concrète. Il y a quelques mois de cela, des Russes découvraient avec stupeur un gigantesque cratère dans la Pergélisol Russe, terres gelées et reculées de Sibérie. Depuis, d’autres cratères ont également été découverts non loin du premier.

Les cratères de Sibérie : un effet du réchauffement climatique

Ces trous impressionnants ont déchainé les foules, au point de déclencher des rumeurs sur la présence des Aliens. Malheureusement, ces cratères sont bel et bien le fruit du réchauffement climatique, n’en déplaise aux détracteurs de l’écologie.

La glace recouvrant la Pergélisol a fondu en raison du réchauffement climatique, libérant d’énormes quantités de méthanes jusqu’à présent retenues captives sous la glace. Des chercheurs Russes ont en effet mesuré la concentration de méthane à 9,6% au fond du cratère, contre 0,000179% à l’air libre.

Le cercle vicieux des cratères de Sibérie

L’effet pervers réside dans le fait que le méthane est un gaz particulièrement destructeur pour l’atmosphère : il est 25% plus impactant au niveau climatique que le CO2. De quoi inquiéter les scientifiques, car ces nouvelles émissions de gaz contribuent alors au réchauffement climatique, qui contribue lui-même à la fonte de Pergélisol libérant ainsi de nouvelles poches de gaz méthane.

Développer les énergies propres pour enrayer le phénomène des cratères de Sibérie

A titre de comparaison, la construction d’un panneau solaire dégage environ 15 grammes de gaz à effet de serre par kWh produit, contre 1000 grammes pour le charbon. Cependant, après deux ans environ, le panneau a « remboursé » l’énergie utilisée pour sa fabrication. Ainsi, le photovoltaïque a fait économiser à la France l’émission de 540 000 tonnes de gaz à effet de serre en 2011. (Voir article Le bilan énergétique des panneaux solaires).

Certes, l’installation photovoltaïque d’un particulier ne permettra pas seule d’inverser la tendance, mais l’effort collectif présente un réel potentiel. L’éco-pragmatisme de Soloréa semble alors avoir un avenir prometteur.

Alors afin de pallier ce phénomène, il nous semble qu’il est grand temps d’appeler Soloréa pour demander votre estimation photovoltaïque !

 

   

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