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Dumping photovoltaïque chinois : la contre-attaque de l'UE

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Les différends entre la Chine et l'UE dans l'industrie solaire deviennent de plus en plus fort...

L’industrie solaire chinoise a conquis en Europe une part de marché d'environ 85%. La commission européenne souhaitait instaurer des nouveaux tarifs douaniers antidumping sur les panneaux solaires chinois. Maintenant Pékin rétorque : Qui provoque une guerre commerciale avec la Chine cause préjudice surtout à lui-même. Hier, Bruxelles décida, à l'encontre des avertissements de Berlin, d'effectivement imposer des taxes douanières sur les panneaux chinois. A partir du 6 juin, les taxes s'élèveront à 11,8%, et passeront deux mois plus tard à 47,6% en moyenne si la Commission ne parvient pas à trouver un accord avec Pékin.

UE vs. Chine

Dans le différend sur le dumping pratiqué par les entreprises chinoises, le ton entre l'Union européenne et la République populaire chinoise monte. La Chine a mis en garde l'UE d’ouvrir une guerre commerciale. "Nous espérons que l'UE ne prendra pas des mesures qui pourra porter préjudice pour les deux parties", a déclaré le porte-parole du le ministère du Commerce. Le gouvernement de Pékin prendra par ailleurs des mesures conformes à "défendre nos droits et intérêts légitimes", a déclaré le porte-parole.

L'enjeu est important. En effet, des produits solaires chinois d'une valeur de plus de 20 milliards d'euros seront importées dans l'UE en 2013. L'épreuve se joue dans un domaine qui touche aux industries de l'avenir : le photovoltaïque. Le commissaire européen au commerce, le Belge Karel De Gucht, soupçonne les industriels chinois du secteur de dumping massif. Il souhaitait introduire un droit de douane provisoire de 47 % pour une durée de 6 mois sur les panneaux solaires chinois. Et c'est chose faite. De plus, une autre procédure anti-dumping est envisagé sur de la technologie de réseau mobile venant de la Chine. Il entend défendre les fabricants européens du secteur. Quelques 25 000 emplois seraient menacés par les pratiques commerciales déloyales de leurs concurrents chinois.

Lire notre analyse sur ce conflit géopolitique : "Que penser du conflit entre l'UE et la Chine ?"

Bruxelles vs. Berlin

Dans cette partie, les allemands se positionnent contre la Commission Européenne. "De notre point de vue, les mesures de sanction ne sont plus nécessaires et c'est pour cela que l'Allemagne a dit ‘non’ aujourd'hui", a déclaré le ministre allemand de L'Economie, Philipp Rösler dans un discours, avant un déjeuner avec le Premier ministre chinois Li Keqiang. "Nous sommes contre des mesures de protectionnisme, pour des marchés ouverts et une concurrence juste" entre les pays, a-t-il dit.
Le chef du gouvernement chinois, qui fait sa première visite officielle en Allemagne depuis sa prise de fonction en mars, a réitéré son désaccord avec la décision de l'UE d'envisager une taxation des panneaux solaires chinois. "Nous la rejetons fermement", a-t-il dit, estimant qu'une telle mesure "ne mettrait pas seulement en danger des emplois en Chine, mais nuirait aussi aux intérêts des entreprises et des consommateurs européens".

Au contraire de la France, qui "soutient la démarche de la Commission européenne car nous souhaitons des rapports équilibrés entre la Chine et l'Union européenne", a déclaré Arnaud Montebourg, le ministre du redressement productif. Au moins une quinzaine de capitales seraient opposées aux droits de douane sur les panneaux solaires chinois. Bruxelles imposa malgré tout ses taxes douanières.

Lors de la visite officielle de la Chine en Europe, Li Keqiang ne visita que l'Allemagne et la Suisse. Alors que la Suisse et la Chine émirent un accord de libre-échange, et que la Chine est le deuxième partenaire commercial de l'Allemagne (les exportations de l'Allemagne vers la Chine représentent 85% de celles envers la France...), inutile de s'étonner de la position de l'Allemagne. Une UE en stagnation voire récession, les classes moyennes et élevées chinoises en pleine expansion, l'économie allemande basée sur les exportations à valeur ajoutée... Berlin a un gros coup à jouer avec ce partenaire dans les années à venir.

Un conflit tant géopolitique que commercial

La réponse de Pékin : "Le gouvernement chinois a lancé une procédure antidumping et anti-subventions visant les vins de l'Union européenne", a indiqué le ministère chinois du Commerce, au lendemain de la décision de la Commission européenne. De mauvaise augure pour la France, sachant qu'elle est le premier exportateur de vin en terre du milieu, avec 140 millions de litres de vin vendus en 2012, pour un montant de 788 millions de dollars, selon les douanes chinoises.

La Chine et l'Union européenne seraient-elles en train de déterrer la hache de guerre au nom de leurs intérêts commerciaux ? Par le nombre de litiges qui s'accumulent depuis plusieurs semaines, il est naturel de le penser.

Les panneaux photovoltaïques d’origine chinoise représentent 10% du total des exportations chinoises vers l’Europe. Sur un tel volume, il est évident que la pratique de subventions abusives par Pékin met en péril tout le secteur photovoltaïque européen.

D’autres grands acteurs du commerce international, comme par exemple les États-Unis, l’ont d’ailleurs tout à fait compris. Ils ont récemment imposé des droits de douane de 24 à 36% sur les panneaux solaires chinois vendus à des prix anormalement bas sur leur marché.
L'Europe multiplie actuellement les accords de libre-échange. Des négociations sont en cours avec le Japon, le Canada, l'Inde et bientôt les Etats-Unis. Il est nécessaire qu'elle mène une réflexion de fond sur la défense de son industrie sur la scène mondiale.

Comment se résolvera ce conflit ? Lire la suite des événements dans l'article : "Vers un accord entre l'UE et la Chine sur la guerre photovoltaïque"

L'avis de Solorea

Les conséquences directes pour Solorea ?

Solorea, comme la plupart des entreprises photovoltaïques européennes, va bien-sûr bénéficier de cette taxe. Dans une optique de social business et avec pour priorité la qualité et sécurité, Solorea ne travaille qu'avec des fournisseurs européens. Du "made in Europe" sur toute la ligne. Panneaux Bosch, onduleurs SMA, certification d'installation par un organisme indépendant... la centrale solaire est conçue pour être irréprochable. Outre la bonification du tarif d'achat, cette taxe sera un deuxième avantage financier pour les panneaux Solorea.

 

  

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